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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:17

 

Coadou3

La biographie complète a été publiée dans les N° 230 et 231 de la revue Avions

Coadou Arthur, Marie, Marcel est né le 7 Février 1897 à Saint Brieuc dans les Côtes d'Amor.

Tout d'abord apprenti mécanicien, il se passionne très vite pour cette aviation naissante du début du XXème siècle.

Voulant devenir pilote, il s'inscrit à l'école de Louis Blériot du Buc, école dans laquelle il obtient son brevet civil N°1948 le 4 Mai 1915 à tout juste 18 ans.

Alors que la guerre fait rage depuis Août 1914, Marcel Coadou (qui préfère son troisième prénom aux deux premiers) veut servir son pays et, bien que non mobilisable, s'engage volontairement pour la durée du conflit le 30 Juin 1915. Mais alors qu'il est déjà pilote civil, il est incorporé au 99ème Régiment d'Infanterie. Heureusement, dès le 22 Septembre, il est admis à l'école de pilotage d'Etampes dans laquelle il obtient son brevet de pilote militaire (N° 2445) le 19 Janvier 1916.

Il reçoit également son macaron métallique de pilote qui porte le N°2349.

Brevet1.Coadou                                    

                                                  Macaron de pilote de Marcel Coadou

La première escadrille à laquelle il est affecté est l'escadrille C 9 basée alors à Villers lez Nancy où il arrive le 28 Avril 1916. Cette escadrille est à cette époque équipée de Caudron G4, bimoteur spécialisé dans la reconnaissance.

Marcel Coadou est alors Caporal depuis le 1er Février 1916.

Carte Pilote Coadou1                                            

                                           carte d'identité de pilote d'avion de M. Coadou

Il va effectuer presque tous les jours des missions de reconnaissance pendant lesquelles il va livrer un certain nombre de combats contre des avions allemands. C'est le cas le Dimanche 18 Juin où, avec son observateur le lieutenant Sabouret, il attaque un Aviatik aux environs de Nancy. Après plusieurs échanges de tirs, l'avion allemand semble touché quand leur mitrailleuse s'enraye. Le combat est rompu et se solde par 7 balles dans le Caudron G4 et les câbles de gauchissement sectionnés.

Marcel Coadou est rapidement récompensé de sa vaillance au combat en étant nommé sergent le 16 Juillet 1916.


Coadou.1916

                                                      M. Coadou devant son Caudron G4 baptisé Pépita

Rapidement, il souhaite renforcer l'armement de son Caudron qui n'a comme arme de bord que la mitrailleuse de l'observateur. Inventeur génial comme il le prouvera entre les deux guerres, il "emprunte" à l'armurerie de l'escadrille une mitrailleuse qu'il fixe sur son Caudron, ce qui lui permet de pouvoir tirer vers l'avant et doubler la puissance de feu de son avion.     

caudron              

Marcel Coadou dans son Caudron G4

En tout, avec l'escadrille C 9 Marcel Coadou livrera 9 combats aériens dont certains contre des chasseurs, et ce sont certainement ses talents de pilote qui lui ont permis de s'en sortir indemne.

Très attiré par les missions de chasse, il écrit le 6 Avril 1917 au ministre de la guerre afin d'être affecté à une escadrille de monoplace. Il expliquera d'ailleurs oralement cette attirance par ces termes : "J'en avais marre d'être tiré comme un lapin, je voulais être Chasseur !". Suite à l'acceptation de sa demande, il est transféré le 15 Avril 1917 vers le G.D.E. (Groupe des Divisions d'Entrainement) ou il s'entraine à partir du 20 Avril sur Nieuport et sur SPAD VII. Dès le 3 Mai il est affecté à une escadrille de chasse, la 88 qui a été créée fin Mars 1917, escadrille dans laquelle il arrive le 4 Mai 1917.

Entre temps, le 21 Mars 1917, il est cité à l'ordre de la division : "pilote remarquable à tous points de vue. A livré de nombreux combats notamment le 18 Juin 1916, le 27 Juillet 1916, le 7 Novembre 1916, le 23 Janvier 1917 où, seul, il a pris à partie 4 avions allemands qu'il a forcé à s'enfuir. Le 29 Janvier 1917, le 10 Février, le 14 Février, le 16 Février, a concouru, comme pilote, à la prise de photographies à longue distance dans l'intérieur des lignes ennemies. N'a pas hésité à descendre à basse altitude pour mitrailler les rassemblements de troupe dans un cantonnement ennemi le 21 Janvier 1917".

L'escadrille N 88 se trouve alors à Chaux dans le territoire de Belfort, son commandant est le Capitaine d'Astier de la Vigerie et elle est équipée principalement de Nieuport 17 et 24.

Marcel Coadou consacrera le mois de Mai à faire des essais sur Nieuport et SPAD VII, nouveau chasseur qui arrive petit à petit à l'escadrille, et commencera à participer à des patrouilles de chasse à partir du 14 Juin 1917.

Rapidement, il baptisera son avion du nom de Judex, nom tiré d'un film sorti en Janvier 1917 et racontant les exploits d'un justicier.

Le 2 Juin, l'escadrille s'est déplacée de Chaux jusqu'au terrain de Rugny dans l'Yonne.

Coadou1

M. Coadou devant son Nieuport 24 portant exceptionnellement les deux insignes de la 88 : la bande bicolore jaune et noire et le serpent qui sera l'insigne de l'escadrille après guerre. A noter le nom donné à son avion : Judex.

Le 18 Juin, il est victime en vol d'une panne de bougie qui l'oblige à atterrir très vite. Il se pose dans un champ de seigle, une roue se brise et son avion capote. Il s'en sortira indemne mais son avion est inutilisable.

Nouveaux déplacements pour l'escadrille qui s'installe le 28 Juin à Villesavoye dans l'Aisne, puis le 18 Juillet sur le terrain de Maison Neuve. 

Son premier combat à la 88 Marcel Coadou va le livrer le 27 Juillet lorsqu'il est attaqué par un biplace allemand. Il sera obligé de rompre le combat, sa mitrailleuse s'étant enrayée.

Le 1er Octobre, jour de sa nomination au grade d'adjudant, et alors qu'il vole sur un SPAD VII, il attaque un monoplace allemand qui poursuivait le Capitaine d'Astier de la Vigerie permettant à celui-ci de se dégager.

Malheureusement pour le capitaine, le lendemain Marcel Coadou n'est pas la pour l'aider et empêcher qu'il soit blessé dans un combat aérien. Le capitaine d'Astier de la Vigerie est hospitalisé et sera remplacé dès le 7 Octobre par le capitaine Louis Séjourné qui vient de l'escadrille N 65.

judex.1918.1

M. Coadou dans son SPAD portant un très grand Judex 

Au cours du mois de Novembre, le 15 précisément, Marcel Coadou va vivre une expérience extraordinaire. En effet, il a le privilège d'essayer en vol un Albatros D VII qui a été contraint d'atterrir le 13 Novembre dans les lignes françaises par les pilotes Henriot et Lienhard de l'escadrille SPA 65.

Le 11 Décembre 1917, l'escadrille 88 se déplace sur le terrain de La Noblette dans la Marne.

Les croisières de chasse s'enchainent. Elles sont quasi quotidiennes. Les combats aussi qui jusqu'au mois de Février 1918 ne donnent rien.

Le 2 Février, M. Coadou attaque aux environs de Reims un Albatros qui, après plusieurs minutes de combat, tombe en vrille, redresse et pique dans les lignes allemandes. Il demandera la confirmation de ce qu'il pense être sa première victoire, confirmation qu'il n'obtiendra pas.

Le 3 Février, il combat à nouveau un Albatros sur lequel il tire 85 cartouches sans résultat.

Le 17, alors qu'il se bat contre un biplace allemand, sa mitrailleuse s'enraye, puis son moteur tombe en panne et il est contraint d'atterrir en urgence hélice calée.

Les missions s'enchainent. Le 18, le 20, le 21, le 22 Février. Le mauvais temps l'empêche de voler pendant quelques jours, mais les vols reprennent le 17 Mars.

Une dizaine de jour avant, Marcel Coadou avait appris qu'il était nommé sous-lieutenant à titre temporaire à partir du 7 Mars 1918.

21 Mars, nouveau combat contre un biplace. Le 23 Mars, il fait partie d'une mission de protection du Maréchal des logis Quintard qui attaque une saucisse allemande qui tombera en flammes dans la région ouest de Laon.

24 Mars, 26, 27 Mars, nouveaux combats.

Le 31 Mars, M. Coadou mitraille les troupes allemandes aux environs de la ville de Montdidier.

1er Avril 1918, il attaque au dessus de Montdidier un biplace qui tombe en dégageant une forte fumée noire. Toujours pas d'homologation.

Le 6 Avril, toujours aux alentours de Montdidier, il attaque un biplace qui tombe de 4000 jusqu'à 600 mètres, altitude à laquelle il pique entre Faverolles et Piennes où il s'écrase au sol. M. Coadou demande l'homologation de cette victoire, il ne reçoit pas de réponse ! 

Le jour même, il effectue une reconnaissance aérienne afin de repérer l'avion qu'il a abattu.

COADOU devant son SPAD

M. Coadou devant son SPAD VII aux couleurs de l'escadrille 88

Le 11 Avril 1918, ce n'est pas moins de 4 combats qu'il livre dans la journée contre des monoplaces et des biplaces.

Comme les pilotes en recevaient l'ordre à l'époque, le 27 Avril, il mitraille les tranchées allemandes dans les environs de Montdidier.

Le 2 Mai, il attaque, toujours dans la région de Montdidier un biplace, puis un monoplace Albatros qui s'écrase dans les lignes françaises entre Dompierre et Godenvillers. Revenu à Fouquerolles (Oise), terrain de la 88, il saute dans une voiture pour aller sur les lieux du crash. Arrivé sur place, il constate la mort du pilote allemand mais aussi que la D.C.A. des environs s'est attribué la victoire !! Toujours pas d'homologation !

Marcel Coadou enchaine les croisières de chasse jusqu'au 19 Mai, jour ou il livre trois combats aériens. Le second se déroule contre un biplace au Nord Ouest de Noyon, avion sur lequel il tire une trentaine de cartouches. Finalement, le biplace tombe en vrille entre Crisolles et Genvry. Enfin, il obtient sa première victoire homologuée !  

Le lendemain, il attaque un biplace qui finit par s'abattre vers Assainvillers. Une grande flamme s'élève du point d'impact. M. Coadou demande l'homologation de cette victoire incontestable, toujours aucune réponse !

21 Mai. Croisière de chasse vers Noyon. Il attaque deux biplaces. L'un d'entre eux parait sérieusement touché et pique en spirales au nord de Noyon.

Juin, Juillet, les missions se succèdent. Le 13 Juillet, il est récompensé de sa première victoire par une citation à l'ordre de l'armée : "Sous-lieutenant du 99ème R.I., pilote à l'escadrille 88. Excellent officier chef de patrouille remarquable de bravoure et d'allant, a abattu un avion ennemi."

1er Août. Croisière Soissons - Fère en Tardenois. Peu après 14h00, M. Coadou attaque deux Fokker D VII et finit par descendre l'un d'eux dans les lignes françaises à Villemoyenne. Deuxième victoire homologuée !

  M.Coadou avec trophées Fokker D VII dernier

Marcel Coadou après sa 2ème victoire officielle. Deux pilotes de la 88 montrent des trophées prises sur l'avion allemand : le Maréchal des logis Barré brandit l'altimètre et l'adjudant Brugère déploie les marquages du Fokker.

Le pilote allemand est fait prisonnier, il s'agit du Lt.d. R. Walter Lehmann de la Jasta 10.

Toile Fuselage Fokker VII-252

Marquages du Fokker D VII abattu par M. Coadou

Marcel Coadou gardera comme trophée l'altimètre du Fokker.     

altimetre

altimètre du Fokker D VII immatriculé 252/18

La guerre pour Marcel Coadou ne se passe pas uniquement dans les airs. Le 8 Août, à l'Est de Moreuil, il attaque les fantassins allemands à la mitrailleuse. Il descend jusqu'à une altitude de 100m., tire 500 cartouches, et poursuit les soldats allemands jusque la route de Roye. Il renouvellera ces attaques contre les troupes allemandes les 10 et 11 Août sur les routes de Montdidier et de Roye.

3ème citation pour lui le 19 Août : "Excellent pilote de chasse, d'une audace et d'un entrain hors pair, le 1er Août 1918, quoique survolé par cinq adversaires, a attaqué seul deux avions ennemis qui se dirigeaient sur nos ballons d'observation. Après un dur combat, a réussi à abattre l'un d'eux dans nos lignes."

Le 29 Août, il mitraille les tranchées allemandes.

Le lendemain, aux environs de Soissons, en attaquant 3 biplaces, il reçoit deux balles explosives dans son avion, dont les éclats de l'une d'entre elles le blesse légèrement au bras.

Un évènement important se déroule le 2 Septembre, évènement malheureux mais qui sera profitable à M. Coadou. En effet, le capitaine Gabriel Thomas, commandant de l'escadrille depuis le 1er Août 1918, est blessé au cours d'un combat aérien. Il est évacué le jour même et remplacé par M. Coadou qui est nommé, à 21 ans, commandant par intérim, nomination extrêmement rare pour un sous-lieutenant.

Malgré ses nouvelles fonctions, il livre un nouveau combat aérien le 3 Septembre vers Coucy avec un monoplace D VII qui tombe désemparé vers la forêt de St Gobain. Evidemment, il demande l'homologation de cette victoire, une fois de plus sans succès.

Les croisières de chasse se succèdent. Le 4 Septembre, en collaboration avec l'adjudant Delzenne de la 88 et l'adjudant Pinot de la 84, il attaque aux environs de 18h15 un monoplace D VII et l'oblige à atterrir dans les lignes françaises à Juvigny. M. Coadou se pose près de l'avion allemand pour constater que le pilote allemand est blessé et redécolle en emportant à nouveau des morceaux d'entoilage du D VII. 3ème victoire homologuée !

M. Coadou enchainent les missions de chasse pratiquement tous les jours.

Il effectue une croisière aux environs de Reims le 24 Septembre lorsqu'il aperçoit un biplace allemand. Il l'attaque et finalement l'avion ennemi tombe au Nord-Ouest de Cernay en Dormois. 4ème victoire officielle.

CastanedaG1

M. Coadou aux commandes de son SPAD VII

26 Septembre. M. Coadou attaque un D VII qui tombe en flammes au Sud-Ouest de Louvermont (Nord de Verdun) emportant dans sa chute le pilote dont le parachute s'est pris dans l'empennage. 5ème victoire homologuée et le titre d'As en prime !

Le lendemain, une nouvelle citation à l'ordre de l'armée le récompense de ses victoires : "Pilote de chasse expérimenté et très brave, remarquable chef de patrouille. Le 4 Septembre, à la tête de sa patrouille, a contraint à atterrir dans nos lignes un monoplace ennemi."

Le 29 Septembre, il vole au secours d'un Bréguet 14 qui était attaqué par un Fokker D VII.

Les combats s'enchainent. Le 1er Octobre, il participe à la protection de bombardiers français lorsqu'il attaque, en compagnie du sergent Serene, un D VII à fuselage tango. L'avion allemand s'écrase au nord de Sommepy. La victoire est homologuée, c'est sa 6ème.

M. Coadou quitte le commandement de la SPA 88 le 7 Octobre lorsque le capitaine Rozoy, nommé à la tête de l'escadrille par l'état major, rentre d'une longue convalescence suite à une blessure reçue en combat aérien le 12 Avril 1918.

La 7ème victoire, M. Coadou l'obtiendra le 9 Octobre peu après 16h30 lorsqu'il attaque deux Fokker D VII dont l'un tombe entre les villages de Romagne-sous-Montfaucon, Cierges et Nantillois.

Cinquième citation le 23 Octobre : "Brillant pilote de chasse, adroit, audacieux et brave. Le 24 Septembre, a attaqué un monoplace ennemi qui venait sur nos ballons, et après un dur combat l'a abattu en flammes dans nos lignes" (note de l'auteur : le carnet de vol de M. Coadou mentionne qu'il a abattu un biplace).

Nouvel exploit le 29 Octobre. En croisière libre, il rencontre un groupe de 3 Fokker D VII et n'hésite pas à les attaquer. Il en abat un qui tombe au Nord de Verdun près du village de Consenvoye. 8ème victoire officielle.

SPADXIII.Coadou1

Dessin du SPAD XIII de M. Coadou en Novembre 1918

Le 7 Novembre, une nouvelle citation récompense le talent de chasseur de M. Coadou : "Excellent pilote de chasse, recherchant ardemment le combat, a abattu le 1er Octobre un avion ennemi."

M. Coadou effectuera jusqu'à l'armistice du 11 Novembre 1918 plusieurs missions de chasse et de protection de bombardiers.

A l'heure de la victoire des alliés, M. Coadou peut être fier de son bilan : plus de 560 heures de vol, 59 combats aériens, 9 victoires homologuées (la neuvième a du être homologuée après la guerre parmi les nombreuses victoires non accordées sur le moment), une blessure, 6 citations et la croix de guerre 14-18 avec 6 palmes et une étoile.

Pour ultime récompense de ses exploits pendant la guerre, il reçoit le 25 Novembre 1918 la légion d'honneur avec une nouvelle citation à l'ordre de l'armée : "Pilote aviateur engagé volontaire à 18 ans. S'est distingué dans l'aviation par ses qualités exceptionnelles de bravoure et d'audace. Dans l'aviation de chasse, s'est révélé pilote très brillant et chasseur redoutable. A pris part à toutes les grandes batailles de 1918, déployant une ardeur inlassable dans de nombreux combats et mitraillages. A remporté les 9 et 29 Octobre 1918 des 8ème et 9ème victoires. La présente nomination comporte l'attribution de la croix de guerre avec palmes."

La guerre est terminée, pour autant les vols d'entrainement continuent.

Le 1er Janvier 1919, l'escadrille s'installe sur le terrain de Frolois en Meurthe et Moselle.

Du 4 au 15 Avril, M. Coadou participe à des exhibitions aériennes à Lausanne en Suisse, exhibitions qui ont pour but d'inciter l'armée de l'air helvète à acheter des avions militaires français et permettre ainsi à la France de réduire son parc aérien devenu trop important pour le temps de paix.

Lausanne - 1919.1

       M. Coadou et son SPAD XIII à Lausanne en 1919

Le 7 Mai 1919, l'escadrille SPA 88 s'installe sur le terrain de Spire en Bavière.

M. Coadou continuera les vols d'entrainement sur SPAD mais aussi sur un avion qu'il a souvent combattu, le Fokker D VII.

Alors qu'il souhaite ardemment rester dans l'aéronautique militaire, mais s'étant engagé pour la durée du conflit, il est démobilisé et rayé des contrôles de l'escadrille SPA 88 le 15 Octobre 1919.

Ainsi s'achève la première partie de la vie de combattant de l'air de Marcel Coadou. Mais il n'en a pas fini avec l'aventure aérienne !

La suite dans le deuxième chapitre consacré à la période 1920-1940.

 

Article rédigé grâce à Michelle Coadou (fille ainée du pilote) et Jean-Claude Rougier que je remercie chaleureusement pour m'avoir permis de consulter les archives de M. Coadou.

Reproduction totale ou partielle de l'article interdite sans autorisation préalable.

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